France, 1907 : Coup habile mais déloyal, traîtrise.
Jarnac était un gentilhomme de la cour de Henri II. Il eut une dispute avec La Châtaigneraie, autre courtisan, et l’on vida comme de coutume l’affaire en champ clos. Comme la Châtaigneraie était renommé pour sa force à l’épée, les amis de Jarnac, qui justement sortait de maladie, redoutaient fort pour lui l’issue du duel. Mais d’un coup d’épée que lui seul connaissait, il coupa le jarret de son adversaire. Ce coup en dehors des usages du duel fut jugé déloyal, et l’expression coup de Jarnac fut dès lors prise en mauvaise part.